Nationalité Bretonne

Nationalité Bretonne

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concernant la nationalité Bretonne voir les commentaires du site ABP :
…. ABP … (commentaires voir le site) … http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=16900
Commentaire de l’article par Le Goarnig Kozh, lui même, le Mardi 31 aout 2010.

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.EXTRAITS  de livre ou revues :

1810 – Revue de Bretagne, de Vendée & d’Anjou – Volumes 43 à 44 – 1810
Émile Grimaud – ‎
Extrait : … la perte de la Nationalité Bretonne, les remueront profondément, Paul-Yves Sébillot avait commencé par l’histoire, son œuvre Bretonne, il la continue par le roman, mais par un roman à la Walter Scott, vraiment historique. Quant à Paul Sébillot, …

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1836 – Revue de Paris – journal critique, politique et littéraire – 1836
p 98 à 102 – l’Histoire de la Cornouailles et Monsieur de La Fontenelle qui saccage villes et Chateaux, soutenu par le Duc de Mercoeur . (Fontenelle obtient l’absolution le 26 mai 1598 par lettre du Roi) et Extrait de l’histoire de La Fontenelle par Louis de Carné.

« … Telle fut l’issue de la principale tentative faite au XVIème siècle pour raviver la Nationalité Bretonne. Ce fut du moins la dernière fois que cette pensée se produisit d’une manière nette et précise ; mais bien longtemps encore elle devait agiter sourdement les populations Armoricaines, et les poursuivre comme une vague hallucination. Si le tableau que je viens de tracer présente quelque intérêt, et que moi-même j’éprouve un jour le besoin de me délasser d’études sévères en recueillant quelques souvenirs dans nos landes et sur nos grèves, je dirai les tentatives bizarres et ignorées qui eurent lieu sous Louis XIV et la minorité de Louis XV : je chercherai jusqu’à quel point la Nationalité Bretonne exerça d’action sur la chouannerie Morbihannaise, et je montrerai cette pensée qui fut celle de tout un Peuple se transformant chez quelques imaginations puissantes et solitaires en une monomanie, qui lutte encore avec désespoir contre le cours des choses et des siècles. – Louis de Carné – (cette monomanie, qui lui permet toujours de lutter en 2015 : ndlr)
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1832 – Revue européenne, par les rédacteurs du correspondant – Tome V – Bureau de la Revue Européenne , Paris ,1832
– De la Bretagne et de son Histoire –

p263 – …Cette population parle encore la langue dans laquelle se révélaient des mystères ineffables, dont les tables hiéroglyphiques de Locmariaker ont conservé des signes qui attendent un autre Champollion. Le fait seul de la conservation des Celto-Bretons en Basse-Bretagne établit assez que la civilisation romaine resta étrangère à cette sauvage contrée que défendait le triple rempart de l’Océan, du courage et de la pauvreté. Les limites de la langue Bretonne sont, à notre avis, celles de la conquête elle même.
Quelques antiquaires n’ont pas craint de présenter cette langue comme exportée du dehors par suite des migrations des indigènes de la Grande Bretagne, fuyant aux quatrième et cinquième siècles devant les Anglo-Saxons. Une telle opinion ne mérite pas une réfutation sérieuse. Si tout ce qu’ont pu faire les Francs dans les Gaules, et les Normands en Angleterre, a été de marier la langue de la conquête à la langue nationale pour produire un autre idiome, expression d’une nationalité nouvelle, combien cette impuissance n’aurait-elle pas été plus grande encore chez des fugitifs ? Les migrations de l’île de Bretagne se sont seulement assimilées à la race Armoricaine, à raison d’une communauté d’origine ; mais elles n’ont laissé dans l’histoire aucune trace de leur influence, et se sont fondues sans souvenir au sein de la Nationalité Bretonne, comme un ruisseau dans un fleuve

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1835 – ‎Autres éditions
p39 – C’est une œuvre de haute et d’intime poésie qu’a tentée l’auteur; il a voulu concentrer la nationalité de la Bretagne, sa patrie , dans le ……. Littérature – Guiscrif, ou scènes de la terreur dans la paroisse bretonne (fragment), par Louis-Marie de Carné….

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1838 – Revue Européenne – Grammaire celto-bretonne – 1838
Jean François Le Gonidec –
préface de A.Brizeux ….

extrait p25 à 27 : …Le Pays répondra à cet appel ; La Bretagne doit se glorifier de sa langue comme de la plus ancienne de l’Europe ; elle doit l’aimer comme conservatrice de sa religion et de sa moralité. En face de la civilisation nouvelle, Le Gonidec a fait ceci que le Breton est écrit au dix neuvième siècle avec plus de pureté qu’il ne le fut depuis l’invasion romaine. La mort du breton, si Dieu le voulait ainsi, serait donc glorieuse. Il faut l’avouer, la langue écrite avait suivi la décadence de la Nationalité Bretonne. Cette décadence date même de loin , à en juger par le Buhez Santez Nonn, ce mystère antérieur au douzième siècle, traduit encore et avec tant d’habileté par l’infatigable savant. Les écrivains, sans renoncer aux tournures celtiques, aimèrent trop à se parer de mots étrangers. Or c’est ce désordre qu’a voulu chasser l’esprit critique de Le Gonidec. Et chose merveilleuse dont nous-même avons fait l’épreuve en plus d’une chaumière, ses textes, sauf quelques mots renouvelés, sont bien de notre temps et lucides pour tous. Il ne descend pas vers le lecteur, mais il l’élève à lui. Ce n’est plus ce style franco-breton qui ne présente à l’esprit qu’un sens confus et d’une couleur effacée, mais un style sincère et originel qui, lorsque l’ancien mot a été reconnu et saisi, fait briller les yeux du paysan Breton et va remuer dans son coeur les sources vives du génie celtique….Cette variété du génie Breton…l’idiome natal est un bien puissant : soyons donc fidèles à notre langue natale si harmonieuse et si forte au milieu des landes, loin du Pays si douce à entendre ! – A. Brizeux
Grammaire Celto-Bretonne, introduction ….
Alphabet, prononciation…etc

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1840 – Revue des deux Mondes -1840
François Buloz, ‎Charles Buloz, ‎Ferdinand Brunetière – 1840 –
extrait : … ils refusèrent à enregistrer les lois de la Constituante qui anéantissaient la nationalité bretonne sans donner aux habitants de la Domnonée plus de droits que ne leur en avaient laissé leurs aïeux. Tel est l’intéressant tableau que nous présente …

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1840 – Oeuvres de Capefigue – Philippe d’Orléans, régent de France – 1840 –
Jean Baptiste Honoré Raymond Capefigue .

p111  » … Le plan de la noblesse et du peuple fut d’organiser une fédération armée….gentilhommes sous peine de perdre son titre, ses armes et sa Nationalité de Bretagne ;
p113 « ….Pendant ce temps, l’insurrection n’était point apaisée. Des chefs, nobles Bretons, prenaient les armes au nom de la Nationalité : parlerai-je du généreux Pontcallet et de Montlouis jeune homme aux cheveux roux et flottants comme la race Bretonne…ils n’apportaient que leur vie pour défendre la Nationalité ; …
p114  » ….(1718-1719) Tandis que le régent s’enivrait avec des courtisanes impures…Le sang coulait à Nantes et Rennes et les généreux défenseurs de la Nationalité Bretonne étaient livrés au glaive ; ….aux églises de Madrid prier dans leur langue native (le Breton) pour la Nationalité Bretonne.
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1844 – Académie des sciences morales et politiques (France) Baudouin, imprimeur de l’Institut national, 1844-
.Rapport d’un voyage fait dans les 5 département de la Bretagne pendant les années 1840 et 1841 d’après les ordres de l’Académie des sciences morales et politiques,
par MM. Benoiston de Chaeauneuf et Villermé membres de cette Académie.
.- RAPPORT SUR UN VOYAGE EN BRETAGNE –

p635 … » – Considérations générales sur le caractère et les moeurs des Bretons. –
Nous venons rendre compte à l’Académie de la mission qu’elle nous a confiée ; nous venons lui faire part de ce que notre voyage nous a appris sur un Pays qui, bien que réuni à la France depuis plusieurs siècles, en est toujours resté, sous certains rapports, complètement séparé, et qui, lorsqu’une révolution générale a tout changé, tout renouvelé autour de lui, montre encore intacts au voyageur étonné, ses antiques moeurs, son costume et sa langue. Ce Pays, l’Académie le connaît déjà, puisqu’elle l’a désigné à nos recherches ; c’est l’ancienne Province de Bretagne…. Persuadés que ce que (l’Académie) exigeait de nous, était bien moins un examen complet et détaillé des hommes et des choses (le temps aurait manqué pour le faire), qu’une appréciation impartiale, un jugement consciencieux de ce que nous avions pu voir, nous lui apportons aujourd’hui les résultats de nos observations….

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p638 … » l’Armorique échangea ce nom contre celui de Bretagne, dit un de nos plus célèbres historiens modernes, tandis que la Grande Bretagne perdit le sien pour prendre le nom d’Angleterre.
Environnés au sud et au nord de remparts de montagnes désignées par les géographes sous les noms de montagnes noires d’Arès, mais que, dans leur langue plus expressive, ils appellent Kein Brès, l’épine, le dos de la Bretagne ; retirés au fond de leur étroites vallées, sans communications fréquentes avec les populations voisines, les Bretons eurent des moeurs, des coutumes, des institutions à part ; et ces moeurs, ces coutumes, ces institutions, ils surent toujours les défendre et les maintenir contre les changements que le cours des siècles amène pour les peuples comme pour les individus … »

p637…. » L’on voit combien leurs privilèges (des Droits et non des privilèges : ndlr) étaient chers aux Bretons. C’est qu’ils se perdaient pour eux dans l’obscurité des temps ; c’est que pendant plus de mille ans, la longue succession de leurs Princes les avait toujours respectés ; c’est qu’ils leurs devaient d’être exempts d’une partie des impôts qui pesaient sur le reste du royaume ; c’est enfin que vivant au sein de leurs montagnes, entourés par la mer, isolés par leur langue, conduits dans les voies du salut par leurs évêques et leurs recteurs, s’en remettant de leurs intérêts privés à la justice de leurs Seigneurs, de leurs droits publics à la surveillance des Etats qui s’assemblaient tous les deux ans, ils regardaient après plus de treize siècles , les français comme des étrangers, que , dans leur langue, ils appelaient et ils appellent encore aujourd’hui Gallo. Fidèles à la nouvelle patrie qu’ils avaient acceptée, ils la servaient avec courage, avec dévouement ; (comme les Britanni sous César , avant d’en être les fossoyeurs : ndlr) ils prodiguaient pour elle leur sang et leurs trésors, mais sans se mêler, sans se confondre avec elle, présentant ainsi jusqu’à la révolution, le singulier spectacle d’un peuple à part au milieu du peuple (ou plutôt des peuples d’en France: ndlr) dont il faisait partie, et qui, renfermé constamment dans sa Nationalité, conservait avec un respect religieux, ses institutions, ses moeurs, son costume et sa langue, comme il garde dans ses traits les caractères encore reconnaissables de la race à laquelle appartenaient ses ancêtres…. »

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1846 – Histoire des peuples bretons dans la Gaule et dans les îles (vol 1) – 1846
par Aurélien-Marie de Courson de la Villeneuve – page 10 (X)

– extrait : discours de Camille Mellinet (imprimeur Breton) à Nantes « ...Laissez-nous donc demeurer Bretons dans l’intérêt de la France, car cette race, nous vous l’avons dit, il est plus facile encore de l’exterminer que de la soumettre. … y a quelques … et qui nous ramène à la nationalité bretonne. Dans notre .. Encore une fois, ne répudions pas cette Nationalité Bretonne ! « 

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1852 – Conseil Régional de Loire inférieure -1852 – Séance du 27 Août – NANTES
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p224/225   » …Le prince-président.(Napoléon III, neveu) De retour en France après la révolution de 1848, il est élu à la présidence de la République le 10 décembre 1848.
infos concernant 1852 : La constitution de 1852 a été instaurée par Napoléon III après son coup d’État du 2 décembre 1851 et organisera le Second Empire.
p225  » ….de Nantes, dès que la ville et le Conseil général se seraient, de leur côté, imposé des sacrifices.
Un membre combat les conclusions de la commission en faisant remarquer qu’il s’agit ici d’une question d’honneur pour le Conseil Général. Il faut maintenir la nationalité Bretonne, et mettre le Prince-Président (Napoléon III) à même de la faire participer aux libéralités qu’il accorde aux autres succursales de la France. L’étude de la musique exerce, d’ailleurs, une très heureuse influence sur les moeurs, les goûts et le caractère, et il faut soutenir une institution dont les bienfaits peuvent se faire sentir jusque dans le sein des églises de la campagne.
Mr le Préfet pris le conseil de remarquer que les 1.500 Fr. qu’il propose représentent, à proprement parler, 6.000 fr, et donnent au département le droit de participer aux libéralités gouvernementales qui, sans cela , iront se répandre entièrement d’un autre côté, sans qu’il en résulte une économie pour le Trésor. On objecte que la succursale de Nantes est un établissement communal …. » …. » le Conseil demande une subvention de 1.500 fr. présentée par Mr le Préfet en faveur du Conservatoire de Musique. après un rapide exposé des différentes phases de cette institution, Mr le rapporteur déclare que la commission s’est partagée sur la question soulevée par le rapport de Mr le Préfet. La minorité pensait qu’il y avait là plus qu’une question budgétaire ; elle y voyait l’occasion de faire participer la classe des travailleurs aux jouissances intellectuelles, et de la faire entrer dans le domaine de l’art, afin d’adoucir et d’épurer ses moeurs, de l’arracher à de déplorables habitudes de cabaret et aux dangers des longues soirées d’hiver dans un grand centre de population.

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1905 – Le congrès de Quimper, 23, 24, 25 avril 1905 / Union de la Jeunesse Catholique Bretonne -impr. de F. Simon (Rennes)-1905

extrait :
P16 – « Nous sommes jeunes, il est vrai, mais aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années et après tout nous avons du coeur, du sang et surtout de la foi, la foi de nos pères, forte comme le granit de nos montagnes et indéracinable comme le chêne de nos forêts. Têtus et Bretons, Bretons et croyants.

p20 – Cathédrale (de Quimper) place St Corentin. Une cérémonie imposante suit : c’est la bénédiction solennelle de notre drapeau Breton par Mgr Dubillard. Sa grandeur nous dit que c’est de tout son coeur qu’elle va bénir notre drapeau parce qu’il personnifie toute la Jeunesse Catholique Bretonne et la Bretagne toute entière. Dubois, saisissant le drapeau, l’incline sous la bénédiction épiscopale …Dans le Léon, la haute cornouaille et le Bas-Vannetais, en dépit de l’oppression Celtophobe, qui, là comme dans tous les autres Pays Celtiques, se fait impudemment sentir, la plupart des paysans paraissent fiers d’être Bretons ; ils aiment à parler le séculaire langage de leur Pays, et ils l’apprennent naturellement à leurs enfants ; mais, en revanche, dans les pays trécorrois, briochins, bas cornouaillais et haut vannetais, la bourgeoisie exerce une très facheuse influence sur les populations rurales bretonnantes en affectant de traiter de rustre et detout ce qui parait trop sauvage primitif et trop rustique, et ne porte pas surtout l’estampillle du dernier « chic Parisien ».
Aussi, dupé par les propos hasardeux du bourgeois anti-Breton et poseur, le paysan naïf en vient peu à peu à détester le sol pauvre et ingrat sur lequel il est né, à rougir même de sa Nationalité première et à dire adieu pour jamais à la langue et aux coutumes de ses ancêtres.
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Mais au moins dans la classe noble le breton (la langue) est un peu mieux traité, on l’y regarde comme une vénérable vieillerie archéologique, nous dit Mr de l’Estourbeillon, et l’on y pousse même des jérémiades pleines d’émotions sur sa disparition imminente ; mais l’on se garde bien de l’employer dans les rapports de maitres à domestiques et de châtelains à fermiers. Toutefois certaines familles de vieille noblesse Bretonne, même en Haute Bretagne, font exception à cette règle. Et si nous n’avions pas ici peur de blesser des sentiments aussi modestes que louables et généreux, nous citerions les familles de Kervenoaël, de Perrien, de Harskoed, de Kerhouallan, de l’Estourbeillon, de Laigue, de Kerhouaet, Le Gonidec et tant d’autres, chez lesquelles le Breton est quasi la langue du foyer.

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Toutefois les questions sociales et économiques bretonnes : mutualité, syndicats ouvriers et agricoles, caisses rurales, pêcheries, alcoolisme sont ordinairement étudiées dans les groupes de J.C.B, mais dans un but général et trop français que dans un but Breton et de décentralisation.
Nous ne devons cependant pas oublier que NOUS, BRETONS, nous avons des droits que les autres français n’ont pas ; en effet, c’est en traitant de Puissance à Puissance que la Bretagne s’est donnée à la France, et si en ce moment celle-ci, sous l’influence des doctrines révolutionnaires fait faillite à ses engagements et affecte de nous traiter en parias et en serfs, de méconnaître nos droits et de violer nos libertés séculaires, il est du devoir des Jeunes Catholiques Bretons de réagir contre cet état de choses, en s’appliquant davantage à l’étude des questions bretonnes et en se faisant les apôtres du régionalisme sur toute l’étendue de notre territoire Provincial. (à l’époque Nantes et la Loire inférieure font toujours partie du territoire de la « Province Bretonne » : ndlr)

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p59  » …il est réellement honteux pour les jeunes Bretons de sortir du collège la tête farcie de faits et de dates de l’histoire de France, d’Espagne, d’Italie, voire même de Chine ou de Turquie, et de ne pas savoir que Nominoé et Konan Mériadek furent deux grands Rois de Bretagne….
….
inutile aussi de songer, par les temps qui courent, d ‘établir une Chaire de Droit Breton à Rennes. La chose cependant serait d’une grande utilité surtout pour les jurisconsultes appelés à plaider et à juger d’après le Droit Coutumier, que la fureur centralisatrice de notre siècle n’a pas encore réussi à saper. (il semble donc que le droit coutumier Breton était toujours appliqué en avril 1905 ?? faire des recherches, mais faute de jeunes jurisconsultes le droit coutumier n’est plus imposé en 2015 … : ndlr)

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p63  » …Le BRETON, parce que c’est la Langue du PAYS, La BRETAGNE….Mgr l’Evêque de Quimper : « Nous avons eu 114 prêtres privés de traitement (non-rémunérés par l’état : ndlr) pour avoir continué la prédication en Breton. Ils savent qu’ils ont été soutenus par leur évêque dans cette lutte ….Le magistrat de Rennes M. Pilven le Sévellec, sur le point de prendre sa retraite, en refusant de chasser les Frêres de Ploërmel fut révoqué le lendemain par Emiles Combes….

P65  » … Le Congrès, sur la proposition de Regnault, émet le vœu que dans les collèges, écoles libres et publiques, il soit institué un cours élémentaire d’Histoire de la Bretagne et qu’à la Faculté de Rennes on reprenne le cours de DROIT BRETON.

P66 – Comment redirais-je le «  Bro goz ma zadou » , le vieux chant national de nos pères, chanté par nos bardes ?…

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NDLR / Hier nous avions des Maîtres, La Noblesse, qui était exigeante. Mais aujourd’hui nous avons de nouveaux Maîtres, une petite Caste Parisienne, qui est encore plus exigeante que nos anciens Maîtres et qui pille, vole, s’enrichit aux dépens des Nations de l’Hexagone, de nos peuples…

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